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  • Les Folles Enquêtes de Magritte et Georgette - Nom d'une Pipe de Nadine Monfils

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    • les folles enquêtes de magritte et Georgette, nom d'une pipe, Nadine Monfils, Robert Lafont, collection R, littérature belge, cosy mysteryMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Folles Enquêtes de Magritte et Georgette ?

       "Les Cosy Mysteries sont devenus très à la mode ces derniers temps et on ne sait plus trop où donner de la tête mais celui-ci se démarque pour deux raisons : le peintre Magritte en est le héros et l'action se déroule en Belgique."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Magritte croise une jeune femme en robe fleurie et dans son esprit né déjà son prochain tableau. Mais alors qu'il commence à se demander s'il ne l'a pas tout simplement imaginée, il la retrouve dès le lendemain, en une de son journal. La malheureuse a été assassinée..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aime franchement bien l'idée de ce peintre bien comme il faut et de sa gentille petite épouse, qui sont loin d'être ce qu'ils paraissent et qui n'aiment rien mieux que résoudre ensemble des énigmes. J'aime aussi le fait que la Belgique soit à l'honneur, ça change, et c'est un pays que je rêve de visiter. J'ai apprécié d'en apprendre plus sur Magritte, et sur Brel aussi, et il ne fait aucun doute que l'auteur est passionnée par son sujet. En revanche, je n'ai pas du tout accroché au style malheureusement, à ces chapitres vraiment trop courts, à ce langage familier, à tous ces personnages finalement peu aimables auxquels on ne s'attache pas. Quant à l'enquête, l'assassin se voit comme le nez au milieu de la figure et les liens et les coïncidences sont vraiment trop énormes et tirés par les cheveux à mon goût."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Vous l'avez compris, ça n'a pas fonctionné entre ce livre et moi mais je sais que vous êtes nombreux à aimer Nadine Monfils et il n'y a aucune raison pour que vous n'accrochiez pas alors à cette nouvelle série. Pour ma part, je lui donnerai une seconde chance et je lirai malgré tout la suite qui est déjà dans ma PAL."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de Cosy Mysteries ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Les Folles Enquêtes de Georgette et Magritte" ?

  • Orphelins 88 de Sarah Cohen-Scali

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Orphelins 88 ?

       "J'ai du mal à résister à un livre qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale, ce n'est pas nouveau, même si j'ai toujours peur du roman cliché, vu et revu, mais le fait que celui-ci soit édité dans la Collection R, donc jeunesse, de Robert Laffont, a vaincu mes dernières résistances."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le bras droit de l'enfant à tendance à se tendre pour le salut nazi et pourtant le tatouage de son bras gauche indique clairement qu'il est passé par un camps de concentration. Alors qui est-il ? Orphelin ou non ? Germanisé, polonais ou juif ? Il n'en sait rien, il n'a aucun souvenir..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "On suit ce gosse perdu, complètement écartelé entre les pensées du National Socialisme que l'on lui a inculqué et ce qu'il peut voir de ses propres yeux dans l'orphelinat dans lequel il atterri après la guerre. Il va devoir réapprendre à réfléchir seul, découvrir ce qu'il pense par lui-même et sans savoir qui il est réellement, il luttera pour n'avoir à choisir aucun camp, après tout, la guerre est finie. J'ai vraiment adoré cette dimension de l'histoire qui nous montre les souffrances de différents peuples sans essayer de les hiérarchiser, qui nous rappelle également que le racisme est partout, et pas seulement chez les oppresseurs, et qui nous explique, enfin, que l'on peut avoir fait des choses terribles et avoir une seconde chance. Je ne parle pas des nazis eux-mêmes, bien sûr, de ceux qui avaient la conviction d'avoir raison et d'accomplir un plan supérieur, mais de tous les autres. Peu de choses sont noires ou blanches dans une guerre et le fait que l'auteur raconte cela à travers des enfants, dans un langage simple accessible à ces jeunes lecteurs, permet d'adoucir la leçon donnée. Quant au personnage de Wally, un G.I. noir qui, là encore, mettra bien à mal le libéralisme des États-Unis et son illusion de liberté, il m'a tout bonnement chamboulé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est certainement ce que j'ai le moins aimé : trop de coïncidences extraordinaires, entre autres. J'ai également grandement déploré l'un des éléments qui nous est dévoilé et qui, pour moi, affaibli le message général mais je ne peux en dire plus sans vous spoiler. De toutes façons, ça n'enlève rien à mon sentiment général : lisez ce livre ! (et ça ne m'a pas empêché d'être émue aux larmes)."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez d'autres chroniques autour de la Seconde Guerre Mondiale ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Orphelins 88" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Kaleb de Myra Eljundir (alias Ingrid Desjours)

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Kaleb ?

       "Après m'être plongée dans plusieurs thrillers psychologiques d'Ingrid Desjours, j'ai appris qu'elle était également l'auteur de cette série jeunesse et j'ai eu envie de la découvrir sous un nouvel angle."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kaleb, un adolescent presque comme les autres, se sent de plus en plus, contaminé par les émotions négatives qui l'entoure. Il se bat, se met en colère, explose à se faire peur. En effectuant quelques recherches, il finit par comprendre qu'il a un don à part, il est empathe. Un don ou une malédiction ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "J'ai trouvé qu'en passant à cet univers jeunesse, l'auteur avait gardé sa plume acérée. C'est un peu plus fouillé et un peu plus tranchant que la plupart des romans de cet ordre, ce qui est bien agréable. Malgré tout, j'y ai également retrouvé ce qui ne me plaît pas dans cette collection: on lit tout un tome pour se rendre compte qu'il ne s'est quasiment rien passé et si j'éprouve toujours beaucoup de plaisir à la lecture, je pourrais très bien me passer de lire la suite. Ça manque un peu d'accroche et certains éléments, comme les rêves et les prophéties, m'ont parus enfantins, attendus, par rapport à d'autres bien plus poignants comme les scènes de violence. En fait, je me rends compte que je retrouve la même problématique que dans les livres jeunesse de Maxime Chattam, une constante oscillation entre l'univers jeunesse et l'univers adulte qui me perdent un peu. Et pour ce qui est de Kaleb lui-même, c'est à peu près la même chose, il est soit trop méchant, soit pas assez, manque d'originalité et de personnalité finalement, loin des analyses psychologiques fouillées auxquelles nous a habitué Ingrid Desjours. Heureusement, l'assistante du Colonel relève le défi de ce côté-là."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Comme je l'ai dit, en tournant la dernière page, on a l'impression qu'on n'a vraiment peu avancé mais grâce à quelques révélations intéressantes, on a quand même envie de se laisser de nouveau tenter..."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des romans d'Ingrid Desjours ICI

    et toutes celles sur la collection R LA 

    Catégories : Lire et Imaginer 2 commentaires